Recevoir le Sacrement du pardon et de l'eucharistie à domicile

 En vue de la fête de Pâques, le père Lochet, administrateur de la paroisse, se tient à disposition de toute personne souhaitant recevoir le sacrement du pardon et de l'eucharistie à son domicile.

Pour cela, si vous, ou un de vos proches, êtes intéressés, veuillez appeler le numéro de téléphone de la paroisse: 04 73 81 07 39 ou 06 32 98 90 73.


Chemins de croix 2021 (modification des lieux)

 

CHEMINS DE CROIX 2021


> 5 mars 2021 à 15h à LASTIC, LAROIDDE/SINGLES, AVEZE, LAQUEUILLE


> 12 mars à 15h à BRIFFONS, LA TOUR D'AUVERGNE, SAINT SAUVES d'AUVERGNE, MESSEIX


> 19 mars à 15h à TAUVES, SAINT-JULIEN, CHASTREIX, LE MONT-DORE


> 26 mars à 10h30: CROS

> 26 mars à 15h: BOURG-LASTIC, LA BOURBOULE

 

vendredi saint : 2 avril

 

célébration de la croix à 15 h à LA BOURBOULE

 

les personnes qui ne pourraient pas assister à cette célébration peuvent  

organiser un chemin de croix dans leur église


Pour les personnes ne pouvant se déplacer, il existe en ligne des propositions de méditation du chemin de croix:

Pour les adultes

Pour les enfants:



Horaires des confessions et célébrations pénitentielles pour prépare Pâques

 

> Célébration pénitentielle

avec absolution communautaire

Vendredi 26 mars à 16h

église de La Bourboule

 

> Permanence de confessions

le samedi 3 avril de 9h à 11h

en l’église de La Bourboule

 

> Célébration pénitentielle

avec absolutions individuelles

Samedi 3 avril à 11h

église de La Bourboule

 

On peut recevoir le sacrement du pardon, se confesser, avant ou après chaque messe.



Quelques guides réalisés par des paroisses pour préparer sa confession:


Horaires des messes des mois de mars et avril 2021

 





Télécharger les horaires au format PDF

Homélie du père Lochet du dimanche 28 février 2021

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc Mc 9, 2-10

En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmena, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille.

Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus. Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »

De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! »

Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.

Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ».

 

 

L’Evangile nous raconte la vie de Jésus avec sobriété. Les détails sont peu nombreux. On nous rapporte les paroles de Jésus, ce qu’il dit, mais on ne sait pas s‘il est petit ou grand, barbu ou non, rien de son apparence ne nous est dit, tout cela n’a pas d’importance. Il a le physique des hommes et seul compte ce qu’il dit, ce qu’il fait, ce qu’il est.

Justement qui est-il ?  En ce temps de Carême la question se pose encore : qui est Jésus ?

Dans cet évangile, pour la seule fois, Jésus est présenté de manière extraordinaire, il est « en Dieu ». La couleur de Dieu c’est le blanc. Or le blanc c’est toutes les couleurs, autrement dit la lumière qui éblouit et absorbe toutes les couleurs. St Marc nous parle d’une blancheur impossible à obtenir sur terre. Cette lumière vient faire pendant à la nuit de la croix, le sombre du Golgotha qui est aussi une montagne vient faire pendant à celle-ci.

La montagne c’est le lieu de la rencontre céleste, l’élévation de l’Horeb où Moïse reçoit les tables de la loi et l’échange avec Dieu. Ici, Jésus est en gloire, illuminé avec Moïse et Elie qui représentent la continuité de la loi et des prophètes, le Christ est ainsi l’aboutissement de tout ce qui précède.

Pierre, jacques et Jean sont les apôtres du premier cercle, les plus proches de Jésus. Ils sont un peu comme nos délégués, ils voient pour nous. En plus de leur contemplation de jésus en majesté, ils entendent de la nuée, la voix du Père : « Celui-ci est mon fils bienaimé, écoutez-le ».

La nuée est signe de la présence de Dieu, elle vient rappeler l’origine des paroles entendues qui rappellent l’origine du Fils et son autorité, il faut l’écouter.

Il est la Parole qui dot le chemin. Puis, comme tout beau moment, ça s’arrête, il faut redescendre, retourner au quotidien. Tout beau moment a une fin, c’est une nécessité qu’après un épisode exceptionnel nous redescendions dans le cours du quotidien.

Les apôtres comprendront plus tard, après la croix. Si Jésus se manifeste dans sa splendeur, c’est pour nous aider à comprendre l’ampleur du sacrifice de la croix qui est un don de la vie vers la lumière.

Si Moïse et Elie ont cette familiarité et partage la lumière avec Jésus c’est pour qu’un jour, nous aussi, nous goûtions cette intimité. En ce sens nous sommes tous appelés à être transfigurés.

Pour entrer dans cette grandeur de Dieu il nous faut, à notre tour, monter avec lui sur la colline. Ecouter est le plus sûr chemin. Ecouter le Christ dans sa parole, dans le silence de notre prière et dans toutes les paroles qui  nous sont dites. Entrer dans la lumière du Seigneur c’est recevoir le message de Dieu et faire la vérité. Cela nous conduit tout naturellement à dire, à confesser nos obscurités et tout ce qui nous retient, pour entrer dans la lumière. Recevoir le sacrement du pardon nous réchauffe de la lumière même de Dieu. Nous pouvons connaître Jésus de plus en plus, le Dieu envoyé du Père qui vient dans l’Esprit Saint nous libérer.

 

Homélie du père Lochet du dimanche 21 février 2020

 

1° dimanche de carême 21 février 2021

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 1, 12-15)

Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt l’Esprit le pousse au désert et, dans le désert, il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient.

Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »

 

 

Le Baptême marque le début de la mission pour Jésus, il a choisi d’être baptisé et sa prédication itinérante démarre. Son exemple nous indique la route : par le Baptême nous entrons dans la vie divine. Nous pouvons, à notre tour, témoigner des merveilles de Dieu et raconter à tous ce que nous vivons dans le Seigneur.

L’Evangile nous dit que sitôt baptisé, il est tenté. Est-ce à dire que s’il n’avait pas été baptisé, il n’aurait pas été tenté ? Peut-être que le Baptême nous aide à percevoir la distance avec le Seigneur et les hommes. Le Baptême nous donne la lucidité, il vient nous éclairer pour mieux comprendre où nous en sommes et lutter ainsi efficacement contre le mal. C’est en ce sens-là que le Baptême change notre vie et la rapproche de Dieu.

L’Esprit Saint pousse Jésus au désert, c’est à dire qu’il le protège des tentations dans ce lieu où il n’y a rien. Si les évangiles de Luc et de Matthieu développent les tentations, St Marc ne nous dit rien de précis sur elles. Quelles sont-elles ?

D’abord la peur et le manque de confiance en Dieu, mais aussi en les autres et par conséquent en nous-même. Ceci peut nous conduire à une forme de renoncement : « à quoi bon ! ». La tristesse, le goût à rien peuvent ainsi nous acheminer vers l’acédie qui est justement ce goût à rien, cette perte d’intérêt. Le carême est un temps dynamique qui nous pousse vers le Seigneur, vers les autres et nous conduit à l’envie de la rencontre et au déploiement de nous-même vers les autres.

Parallèlement une autre tentation nous guette, c’est l’envie. On veut plus, ou comme le voisin. Une auto plus grande ou n’importe quel objet qui est sensé nous rendre plus heureux. Finalement que ce soit la peur ou l’envie nous sommes ainsi enfermés sur nous-mêmes. Ceci nous conduit à l’insatisfaction.

Enfin les anges servent Jésus dans le désert, cela veut dire qu’il n’est pas abandonné et il va trouver sa joie dans l’annonce de la Bonne nouvelle. Cette annonce de l’Evangile, de la Bonne Nouvelle, c’est la proximité du règne, c’est à dire que Jésus est avec nous, il est proche. Il est avec nous dans notre Baptême, dans nos soucis, sur nos croix, dans notre mort même, il est toujours à nos côtés.

Ce Carême c’est le moment de nous tourner vers lui, de revenir à lui, de lui parler dans la prière, de le retrouver dans le visage de nos frères. L’Evangile d’aujourd’hui se termine par : « convertissez-vous et croyez-en l’Evangile ». Ce sont les mots de l’imposition des cendres, pour découvrir à quel point Dieu est proche.

Cette proximité de Dieu est celle que Noé a découvert dans l’arche préservée du déluge, Dieu le sauve. C’est le moment où Dieu découvre, aussi, qu’il ne peut plus punir tout son peuple. A travers Noé c’est chacun de nous qui entre dans la voie de la préférence divine, chacun de nous est le préféré de Dieu.

Ce choix de Dieu pour chacun de nous, est celui de notre baptême, Noé est, en quelque sorte, sorti des eaux.

Par notre Baptême nous sommes entrés dans cette vie divine, laissons le Seigneur nous aider à renoncer aux tentations pour nous approcher toujours plus de lui et de nos frères.

Homélie du père Lochet du dimanche 24 janvier 2021

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 1, 14-20)

 

Après l’arrestation de Jean le Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »

Passant le long de la mer de Galilée, Jésus vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer, car c’étaient des pêcheurs. Il leur dit : « Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.

Jésus avança un peu et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque et réparaient les filets. Aussitôt, Jésus les appela. Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa suite.

 

 En ce dimanche de la Parole, nous avons du mal à croire que le règne de Dieu est là. Tant de choses nous en éloignent, tant de préoccupations nous font poser questions, mais que fais-tu Seigneur pour nous débarrasser de cette maladie qui nous enferme ? En même temps, nous n’avons pas faim, nous ne sommes pas très malheureux, en comparaison avec d’autres peuples, mais nous ne pouvons plus faire comme d’habitude et surtout nous sommes privés de l’essentiel, de la rencontre des autres.

Depuis lundi, vous le savez, c’est la semaine de l’unité des chrétiens, c’est-à-dire de ceux qui croient au Christ. Autrement dit, l’œcuménisme. Il s’agit des rapprochements des orthodoxes, des protestants réformés et des catholiques romains. Le mot « œcuméné » signifie toute la terre, c’est une idée de l’universel. Les conciles sont œcuméniques quand ils regroupent tous les évêques du monde. La question se pose alors : où en sommes-nous aujourd’hui ?

Avec les orthodoxes depuis saint Jean XXIII et Saint Paul VI nous avons beaucoup avancé au sens où il n’y a plus de grandes différences doctrinales que du côté catholique nous pouvons recevoir la communion dans les églises d’orient. Il reste une différence de sensibilités et de cultures entre l’Occident et Constantinople. On constate aussi une orthodoxie très divisée avec un patriarcat de Moscou très autonome et une constellation de petits patriarcats formant une mosaïque souvent liée aux états.

Avec les protestants, notamment l’Eglise Protestante Unie de France (EPUF), les différences théologiques sont réduites. Nous ne pouvons pas nous accueillir à la table du Seigneur, mais nous pouvons prier et lire la bible ensemble. Les questions de l’autorité et des ministères sont au cœur des difficultés. Il ne faut pas oublier dans le tableau les communautés évangéliques souvent dynamiques et actives. Elles sont marquées par un souci biblique facilement qualifié de fondamentaliste avec une tendance créationniste et un rigorisme venu de la culture nord-américaine.

S’il est illusoire de croire que tous s’uniront un jour autour du Pape, nous constatons :

1/ Que l’on est, en France, capable de se parler, de s’accueillir et de prier ensemble, de partager la Parole ensemble.

2/ De nous enrichir de nos cultures respectives.

Et puis, quand on parle d’œcuménisme aujourd’hui, on pense à l’inter-religieux, c’est à dire à nos frères juifs et musulmans. C’est un autre dialogue, il y a quelque chose de passionnant à se retrouver avec d’autres croyants, cela renforce la joie de croire au Christ ressuscité. Vu de ma modeste expérience, plus on se connaît, plus la connaissance de la tradition de l’autre nous fait apprécier la nôtre. N’ayons pas peur d’être différent ! Soyons vrais et forts dans la chance de croire au Christ ressuscité.

Si en Orient on appelle chrétien tous ceux qui croient au Christ quelle que soit leur tradition, la confrontation aux autres religions oblige à savoir ce à quoi l’on croit. Plus que jamais nous avons à annoncer le royaume à l’appel de Jésus qui nous redit sans cesse que le règne de Dieu est tout proche.

Convertissez-vous et croyez à l’Evangile !

C’est-à-dire : tournez-vous vers le Seigneur.

Alors, comme les apôtres, laissons nos préoccupations et nos questions sans réponse et suivons le Christ avec confiance.

 

 

 

Le journal de Pâques 2024 est en ligne

 Le journal paroissial de Pâques 2024 est désormais en ligne. Au sommaire de ce journal: - l'édito du père Thomas - le témoignage d'...